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BLAGUES

sur Tchapaïev


Fourmanov vient voir Tchapaïev:
- Vassili Ivanovitch, on a besoin de ton aide pour les compétitions de course à pied.
- Je n'ai pas le temps.
- Mais ce ne sera pas long…
- Bon, d'accord. Qu'est-ce que je dois faire?
- Juste tirer avec un pistolet de départ.
Tchapaïev réfléchit et propose:
- Pour aller plus vite, je pourrais tirer plutôt avec une mitrailleuse de départ?


- Vassili Ivanovitch, que signifie "rapport protégé"?
- Euh, comment dire... Tu vois ce pistolet? Eh bien, c'est la même chose, mais avec un silencieux.


- Vassili Ivanovitch, tu veux de la vodka à 40°?
- Oui, je veux bien... Beurk, dégueulasse - elle est tiède!
- Je te l'avais dit: à 40°!


Pet'ka s'est acheté une voiture et la montre à Tchapaïev:
- Regarde, Vassili Ivanovitch, ça c'est l'accélérateur, ça c'est le frein, ça c'est l'embrayage…
- Bon, Pet'ka, trève de discussions, attèle le cheval et on y va!


- Vassili Ivanovitch, qu'est-ce que c'est?
- Ça, Pet'ka, c'est un chemin de fer.
- Et ces trucs métalliques, c'est quoi?
- Ce sont des rails.
- Et les machins courts en bois?
- Ce sont des traverses.
- Pourquoi fiche?
- Pour que les rails ne s'enroulent pas autour des roues.


- Vassili Ivanovitch, on a amené du blanc.
- Fusiller.
- Mais c'est dommage! Il ne reste qu'une seule bouteille…


Pet'ka revient après avoir raté les examens à l'académie militaire, tout triste. Tchapaïev demande:
- Qu'est-ce qui s'est passé?
- On m'a demandé qui est César, et j'ai répondu: le cheval du cinquième escadron.
- C'est ma faute, Pet'ka. Pendant ton absence, j'ai fait transférer César dans le septième escadron.


- Vassili Ivanovitch, les examens s'approchent!
- N'aie pas peur, Pet'ka, laissons-les venir plus près…


Pet'ka demande:
- Vassili Ivanovitch, c'est quoi la philosophie?
- Alors comment l'expliquer pour que tu comprennes… Bon, imagine que deux hommes viennent aux bains. L'un est propre et l'autre sale. Et il n'y a qu'un seul seau d'eau dans ces bains. D'après toi, qui devrait se laver en premier?
- Eh bien… Peut-être le sale…
- Oui, mais après lui l'eau deviendra sale.
- Alors le propre?
- Et à quoi bon se laver s'il est déjà propre?
- Vassili Ivanovitch, mais c'est vraiment n'importe quoi!
- Voilà, Pet'ka: c'est ce n'importe quoi qui s'appelle "philosophie".


Le téléphone sonne. Pet'ka décroche:
- Commandant du corps blindé Piotr, j'écoute!
Tchapaïev s'étonne:
- Quel corps? J'a t'ai donné un seul char!
- Ben, quelqu'un a volé le moteur, il ne reste que le corps…


Un examen d'histoire. On demande à un étudiant qui était Tchapaïev. Il répond:
- C'était le chef des Noirs.
- D'où vous tenez cette idée?
- C'est évident: il combattait les blancs.


- Vassili Ivanovitch, ta jument a mis au monde un centaure!
- Pet'ka, salaud! Je le ferai fusiller!


Tchapaïev:
- Pet'ka, qu'est-ce que tu es en train de faire?
- Je me conforme à vos ordres, Vassili Ivanovitch!
- Mais je ne t'ai rien ordonné.
- Voilà: je ne fais rien conformément aux ordres.


- Vassili Ivanovitch! Les blancs sont à l'arrière!
- En avant! Les rouges ne réculent jamais!


- Vassili Ivanovitch! Les blancs ont envoyé un drone espion, ils vont faire des photos!
- Ah non, Pet'ka, cette fois sans moi! Je n'ai plus confiance: l'autre fois je me suis laissé prendre en photo, et ils ne l'ont jamais publiée sur leur site.


- Dites, Tchapaïev, quels étaient vos passe-temps préférés dans votre jeunesse?
- La chasse et les femmes.
- Et qu'avez-vous chassé?
- Les femmes.


- Vassili Ivanovitch, combien il t'en faut pour apprendre à voler?
- Chais pas, Pet'ka... Je dirais: sept à huit.
- Mois?
- Non, avions.


Le journal intime de Tchapaïev:
"Nous nous sommes battus aves les blancs, on les a chassés de la forêt.
Le lendemain, nous nous sommes battus aves les blancs, ils nous ont chassés de la forêt.
Le surlendemain, le forestier est revenu; il nous a tous chassés de la forêt."


Une colonne de blindés avance sur une route de campagne. À l'entrée du village, le char de tête s'arrête, et Tchapaïev en descend. Il sort une carte, la regarde longuement, ensuite il commence à scruter les environs…
Une voix d'enfant se fait entendre derrière la clôture:
- Maman, maman! Regarde, le monsieur a sorti sa carte, maintenant il va demander son chemin.


Vassili Ivanovitch demande une jolie prostituée dans la rue:
- Combien?
- Cinquante roubles, - dit la fille.
- Que cinquante? Mais avec plaisir!
- Avec plaisir, ce sera cent dollars.


Pet'ka et Tchapaïev examinent un tableau abstrait.
- Foutons le camp d'ici, - dit Pet'ka à voix basse, - sinon ils vont croire que c'est nous qui l'avons tagué!


Tchapaïev et Pet'ka rêvent de l'avenir:
- La vie sera si belle, Vassili Ivanovitch, quand on aura chassé les blancs... On construira des maisons, des conservatoires...
- C'est ça, Pet'ka - des conservatoires, et on y installera des mitrailleuses sur les toits.
- Pour quoi faire?
- Pour que personne ne vole les conserves.


Tchapaïev et Pet'ka sont dans une tranchée. Pet'ka demande:
- Qu'est-ce qu'il faut faire s'il n'y a plus de munitions?
- Continuer à tirer pour tromper l'ennemi.


- Vassili Ivanovitch, combien coûte une bombe à neutrons?
- Dix millions environ, je crois.
- Alors on a du bol: regardez quelle fortune est en train de tomber dans notre potager!


Tchapaïev demande à Pet'ka de creuser une tranchée:
- Pet'ka, il te faudra combien de temps pour que tout soit prêt à l'aube?


- Tu as vu, Pet'ka: y z'ont inventé une nouvelle arme chimique! Elle s'appelle "Viagra-gaz". Il suffit d'en disperser au-dessus du champ de bataille, et aucun soldat ne pourra plus se déplacer en rampant!


Tchapaïev se plaint à Fourmanov que Pet'ka l'empêche de dormir la nuit en chantant "Viens, viens à moi, Marie…"
- Tu est Marie, toi? – demande Fourmanov.
- Bien sûr que non!
- Alors calme-toi, dors et ne viens pas à lui.


Vassili Ivanovitch vient d'avoir un petit-fils. Il envoie Pet'ka demander à la sage-femme à qui ressemble le petit. Pet'ka revient:
- Elle dit que c'est votre portrait tout craché.
- Oh, c'est bien! – se réjouit Vassili Ivanovitch.
- Votre petit-fils est chauve, rouge, ne comprend rien et crie tout le temps.


Tchapaïev est en train de se peigner devant la glace.
- Je perds pas mal de cheveux ce temps-ci, - dit-il à Pet'ka qui passait à côté.
- Rien d'étonnant, - répond Pet'ka. – Au printemps, toutes les bêtes muent.


- Vassili Ivanovitch, tu devrais arrêter de fumer.
- Je n'y arrive pas, Pet'ka...
- Essaie avec les bonbons - on dit que ça marche.
- J'ai déjà essayé: impossible de les allumer.


Pet'ka est nommé commandant du régiment. Dans le bureau de son prédécesseur, il trouve beaucoup de documents secrets et écrit à ses supérieurs pour savoir ce qu'il doit en faire. Tchapaïev répond très vite: "Il faut brûler ces document après en avoir fait des copies."


Tchapaïev est allé en vacances au Royaume-Uni. Le jour de son retour, Pet'ka vient le chercher à l'aéroport et voit Vassili Ivanovitch habillé très chic, derrière lui une vingtaine de porteurs chargés de valises, et on sort de la soute une Mercedes 600…
- Comment tu as eu tout ce pognon, Vassili Ivanovitch?
- Vois-tu, Pet'ka, je suis allé dans l'un de leurs clubs jouer aux cartes. Au moment où on annonce nos points, un gars dit: " Ça fait 21 pour moi". Je lui dis: "Fais voir." Il répond: "Ici, nous sommes entre gentlemans et nous nous croyons sur parole." Et depuis, je me suis mis à avoir une sacrée chance aux cartes…


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